Quelques exemples de dysgraphie
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La dysgraphie de type"impulsive"
- a un mouvement manquant de contrôle ;
- a une écriture rapide, parfois saccadée, avec des lancements des finales ;
- a ses pages négligées ;
- préfère la précipitation à la qualité.
La dysgraphie de type"raide"
- donne une impression de tension de l’écriture ;
- a un tracé régulier mais crispé (anguleux) ;
- l'écriture montre une prédominance des droites sur les courbes ;
- a un appui fort, qui peut déchirer le papier ( on sent la trace de l'écriture au dos de la feuille quand on passe le bout des doigts sur le revers de celle-ci)
- a des changements brutaux de direction du tracé.
La dysgraphie de type"molle"
- a un tracé petit et arrondi ;a un tracé peu précis ;
- a un tracé atrophié (diminue de volume) et irrégulier ;
- a une écriture aux formes incertaines, avec parfois des zones indifférenciées (par zone, on entend respect de la zone médiane, de la zone des hampes et de celle des jambages);
- a des lignes d’écriture ondulantes ;
- a ses pages négligées ;
- a un relâchement général du tracé.
La dysgraphie de type"maladroite"
- a ses formes lourdes ;
- a ses lettres mal proportionnées ;
- a un trait de mauvaise qualité
- a ses pages désordonnées et confuses ;
- fait de multiples retouches ;
- fait des pochages (lettres emplies d’encre) ;
- fait des reprises et des soudures maladroites entre deux lettres qui devraient se succéder sans coupure.
La dysgraphie de type"lente et précise"
- a un rythme d’écriture trop lent
- a une écriture lisible , parfois même très belle ou d'aspect calligraphique;
- C'est donc la dysgraphie la plus difficile à diagnostiquer, car qui penserait qu'un enfant qui a une jolie écriture puisse être en difficulté ?