La Graphothérapie cela consiste en quoi ?


Le graphothérapeute a pour mission d’aider l’enfant à ne plus considérer l’écriture comme une difficulté et/ou comme une douleur, mais comme un outil et un atout. Il rééduque l’écriture et redonne le plaisir d’écrire. Après un bilan personnalisé, les séances consistent à travailler avec l’enfant sa motricité fine, à travers des exercices de souplesse de précision avec différents outils et supports. Ces séances durent environ 45 minutes et leur nombre est adapté à la problématique rencontrée et aux progrès de l'enfant. Bien que fort utiles à des enfants en difficulté, ces séances ne son malheureusement pas prises en charge par les assurances sociales.

Les objectifs:

  •    Prévenir l'échec scolaire lié à des troubles de l'écriture,
  •    Renforcer la capacité d'adaptation (vitesse et lisibilité) et d'apprentissage de l'écriture,
  •    Rétablir les fonctions graphomotrices en améliorant la posture du corps et la tenue de l'instrument,
  •    Apprendre la maîtrise du geste scriptural,
  •    Améliorer la gestion émotionnelle en cas de stress face à l'écriture,
  •    Reprendre confiance en soi en trouvant ou en retrouvant le plaisir d'écrire.
  •    Une coordination réussie des lettres
  •    Une avancé réguliere sur la feuille, sans à-coups, sans crispation.


Les formes étant alors maîtrisées, l’enfant ne reviendra pas en arrière pour raturer, il ne se plaindra plus de douleurs au poignet, aux doigts ou au bras, puisque ayant intégré un mouvement approprié, il n’y aura plus de « forcing » durant la scription.

Toute l’énergie qui était dépensée inutilement, pourra désormais être exploitée à bon escient et dirigée vers d’autres points, sur lesquels l’enfant portera davantage sa concentration. De meilleures appréciations de la part des enseignants l’encourageront évidemment, ce qui le motivera et stimulera son envie d’apprendre.

C’est aussi grâce à cette liberté retrouvée au niveau du geste, qu’il personnalisera petit à petit son tracé qui n’aurait pas pu progresser, si le mouvement était resté figé ou mal canalisé.

Une rééducation bien menée entraînera donc un graphisme se déroulant avec aisance, qui évoluera sans obstacle, tout au long de la scolarité.

En effet, il n'est pas question de pratiquer une rééducation sauvage, en imposant à l'enfant, une écriture qui ne lui appartient pas !


A quel moment un parent doit-il s'inquiéter de l'écriture de son enfant ?


Si l'enfant se plaint de douleurs au bras ou au poignet, écrit avec une application exagérée, est épuisé, est lent, a du mal avec l'orthographe, la question se pose. Une dysgraphie peut se détecter dès le Cp, mais parfois ce sont les écrits illisibles rendus au collège qui alertent les parents. Il n'est jamais trop tard pour faire appel à un graphothérapeute !
Les élèves dysgraphiques sont majoritairement des garçons (à 80%), avec une forte proportion d'enfants précoces.